lundi 10 décembre 2007

We Own The Night

Je ne connaissais pas James Gray avant ce film et c'est encore une fois cet article sur le blog de Seb qui a attire mon attention sur We Own The Night (devise de l'unité criminelle de la police de New York)
Le film raconte l'histoire des relations entre trois membres d'une même famille : le père Bert et le fils Joe, policiers dans l'unité suscitée et le second fils Bobby, qui tient une boite de nuit et fraye par sa profession avec le milieu peu recommandable des dealers et du crime organisé d'origine russe, activité visée bien évidemment par l'unité de police auquel appartiennent Bert et Joe.
Derrière cette trame qu'on peut qualifier de "classique" et avec un scénario qui ne s'embarrasse pas d'une crédibilité accrue. Gray prend son histoire comme prétexte pour s'intéresser en profondeur à ses personnages et à leurs relations. Les trois personnages sont très bien fouillés, et habités par leurs acteurs : Mark Wahlberg, Joaquin Phoenix et surtout Robert Duvall. Les relations entre eux sont complexes, et prétextes à de belles séquences d'émotion. On comprend tour à tour les arguments des personnages, qui justifient leurs actions, et partagent leurs dilemmes
Si le fond est intéressant, la forme ne l'est pas moins. James Gray nous laisse sous tension pour la plus grande partie du film, celle-ci atteignant son paroxysme lors de trois scènes choc : la scène dans le labo clandestin, la fameuse poursuite en voiture sous la pluie et la scène finale dans les hautes herbes. On est au plus près des personnages, partageant leurs frayeurs, leur rage ou leur tension. La maestria réalisatrice de James Gray donne au film toute sa force. Le tout est souligné par une bande son fort sympathique, qui fait la part belle aux classiques festifs des années 80 avec Bowie, Blondie et autres …

Enfin bref, bien m'en a pris d'aller voir ce film avant de réfléchir à mes films préférés cette année, car We Own The Night figurera en bonne position dans mon top 10.

dimanche 9 décembre 2007

FCNA – Amiens SC (3-1) le 7/12/2007

Pour le dernier match de l'année à domicile, Nantes recevait Amiens, équipe en forme l'an dernier, mais inexplicablement à la traîne cette saison. La rencontre s'engageait mal, Amiens réalisait un pressing qui s'avéra payant car il déboucha sur une erreur d'Olivier Thomas qui marqua contre son camp. Amiens revint donc au vestiaire avec un but d'avance sur leurs hôtes du soir.

Le coaching du soir s'avéra payant. Faneva Andriatsima entra en jeu dès le retour des vestiaires à la place de Thomas Dossevi, blessé, puis peu après Youcef Sekour prit la place du nonchalant Marek Heinz, invisible jusque-là. L'entrée de ces deux jeunes joueurs et leur vivacité fit du bien au FCNA qui se mit à pousser de plus en plus les Amiénois à la faute. L'égalisation fut atteinte à la 51e minute sur une belle tête de Yoann Poulard. Puis peu de temps après Sekour mit Nantes à l'abri, signant par là même ses premiers buts en L2 : le premier sur une frappe lointaine à raz de terre, le second sur penalty, en force. Bien en pris à Nantes de se mettre à l'abri, car en fin de rencontre, Amiens poussa fort pour revenir au score, sans y parvenir toutefois. Trois points de plus, une bien belle opération avant la trêve, comme on dit.
Take care,

lundi 26 novembre 2007

Coupe de France : USSA Vertou – FC NANTES (0-2) le 24/11/07

Je ne vais pas m'attarder sur ce match, je mets juste un petit billet car j'étais bel et bien présent au stade, mais j'aurais sans doute mieux fait d'être ailleurs. Soyons clair, le FCNA n'a pas joué (n'a peut être pas voulu jouer) à son niveau, Vertou a bien joué le coup et aurait sans doute mérité un peu mieux, mais surtout le spectacle n'a jamais été au rendez-vous (nonchalance de certains joueurs, passez approximatives, nombreuses fautes de part et d'autres, arbitrage très moyen). Au final, un match aussi froid que la météo du soir, glaciale, et rien à retenir de la soirée au niveau du jeu. Espérons que le parcours en Coupe de France des Nantais leur permettre de jouer de plus beaux matches que celui-ci.

dimanche 25 novembre 2007

Nantes Whisky Club : soirée du 22/11/07

Pour cette seconde soirée de l'année, l'île d'Arran était à l'honneur. La distillerie, très récente (1995), s'est fait une spécialité de l'affinage des whiskies dans des fûts divers et variés. C'est trois de ces affinages auxquels nous avons eu le droit. Cerise sur le gâteau, ces whiskies étaient embouteillés à la force du fut, soit des degrés oscillant entre 56° et 59°.



ARRAN 1er cru Sauternes 56,2%





Une belle couleur or pour cette première finition dans des fûts du plus célèbres des vins liquoreux français. Le nez est léger, suave et équilibré. On y sent des céréales, des raisins secs, mais aussi le caractère vineux, très légèrement cependant. Degré oblige, ce whisky se révèle agressif en bouche, et assez complexe. On retrouve un côté sucré, mais également le bois du fut en finale. Des difficultés, par contre, à sentir vraiment le "travail" du fût de sauternes. Au final, un whisky plus intéressant au nez qu'en bouche.



ARRAN Montepulciano d'Abruzzo 56,7%




Cette seconde version dégustée a été vieillie dans un fût de vin italien des Abruzzes, qui lui a donné cette belle couleur ambrée. Le nez m'a un peu déçu, simple et peu défini, on percevait quelques notes de céréales, et de vin, mais rien de très transcendant. La bouche, tout en restant elle aussi peu définie, était plus intéressante. On sentait un bon équilibre entre les épices, le tanin du vin, et les céréales. Bien plus intéressant en bouche qu'au nez, celui-ci.



ARRAN Lepanto Pedro Ximenez 59,4%




Le fût ayant servi à cet affinage avait contenu du Brandy après avoir contenu du vin de Jerez Pedro Ximenez. Le nez est encore une fois léger et peu défini, on sent quelques notes végétales et de fruits frais. La bouche est bien heureusement plus intéressante. Complexe et épicée, d'une texture sirupeuse, elle a d'assez fortes notes de fruits secs et s'ouvre sur une finale ronde et persistante, très agréable. Selon moi le meilleur de la soirée.



Au final, même si aucun des whiskies dégustés n'était décevant, j'ai eu un peu de mal à y trouver mon compte, les whiskies manquant selon moi un tantinet de "caractère". Cela dit, c'était extrêmement intéressant de comparer plusieurs "finish" de cette façon. Merci au club pour les dégustations et à la prochaine soirée !

lundi 19 novembre 2007

Eastern Promises / Auf Der Anderen Seite

Une petite note pour rattraper un peu l'actu ciné de ces dernières semaines.


Tout d'abord Eastern Promises le dernier film de David Cronenberg. Je ne suis pas un spécialiste du Canadien, je ne l'ai découvert qu'avec ExistenZ, mais depuis je guette chacun de ses films avec impatience. A History Of Violence était déjà un excellent film, Eastern Promises est dans la lignée de celui-ci. Cronenberg filme une histoire poignante dans un Londres quasi-abstrait, le tout avec un trio d'acteurs de haute volée. Pour la seconde fois, Viggo Mortensen est magistral, et est formidablement secondé par Naomi Watts (que l'on voit bien trop peu au cinéma), et par un Vincent Cassel, acteur que je n'aime pas vraiment, mais qui a su me convaincre dans ce film.

Le film est encore une fois l'occasion d'une réflexion sur le corps humain et sur la chair, à travers les tatouages, les mutilations, et une scène de bagarre qui est sans doute ce qui s'est fait de mieux dans le genre depuis longtemps. Peu de réalisateurs savent filmer le corps et la chair comme Cronenberg, et il nous le prouve avec brio. Un des grands points forts du film est aussi sa concision, en 1h40, tout est dit, pas besoin de broder. Ajoutez à ça une B.O. d'Howard Shore de qualité, à mettre au crédit des nombreux points forts de ce film. Bref, encore une grosse réussite pour le trublion canadien. Pour une critique sans doute de meilleure qualité que la mienne, je vous encourage à aller lire cette note sur le blog de Seb



Et puis, Auf Der Anderen Seite (De l'Autre Côté) du réalisateur allemand d'origine turque Fatih Akin, primé du prix du Scénario au dernier festival de Cannes. Je ne connais pas ses autres films, mais celui ci est remarquable, et je dois dire que si j'avais pu participer au vote du jury au festival de Cannes, ma voix serait sans doute allée à ce film plutôt qu'à 4 mois, 3 semaines et 2 jours (bien que la comparaison soit inutile tant les films sont différents). Fatih Akin signe un film choral, qui s'appuie bien évidemment sur un scénario solide, complexe mais pas cousu de fil blanc comme on peut parfois le reprocher à ce genre de films (qui a dit Collision ? :) ). L'histoire implique des relations entre plusieurs personnages, dans deux pays intimement liés, l'Allemagne et la Turquie, et mêle histoire de familles, histoire sentimentales et engagement politique.
On arrive vraiment à sympathiser avec les personnages du film, qui finit par être tout à fait poignant, en plus de faire réfléchir sur les relations que l'Europe entretient avec la Turquie. La réalisation du film est un des points forts, notamment grâce aux nombreux parallélismes entre les histoires, et aux croisements entre les personnages, soulignés par la mise en scène. Les acteur également sont de qualité, que ce soit du point de vue des acteurs allemands, ou des acteurs d'origine turque, avec une préférence pour ma part pour le duo Patrycia Ziolkowska / Nurgul Yesilcay, sans oublier la prestation sans faille de Hanna Schygulla, actrice "culte" de Fassbinder. Si vous avez aimé les films d'Inaritu, par exemple, il faut absolument voir De l'Autre Côté, sorte de pendant européen aux films du réalisateur mexicain. Un must-see.

vendredi 26 octobre 2007

FCNA - ESTAC (2-0) le 19/10/07

Photo


photo http://www.fcna.fr/


Avec un peu de retard, quelques mots sur le match de Nantes la semaine dernière face à Troyes. C'est probablement un des matches les plus aboutis que les Nantais ont livré cette saison, et de surcroît face à une équipe de Troyes qui ambitionne elle aussi de remonter cette année parmi l'élite. Sur un corner de Marek Heinz (qui a montré toute sa technique, en dépit d'une nonchalance énervante), Nicolas Goussé parvint a ouvrir le score en milieu de première période. 5ème but de la saison pour l'attaquant nantais, à l'état d'esprit irréprochable. Peu avant la fin de la première mi-temps, Nantes fut handicapé par la sortie prématurée de Harlington Sherini, sur un rouge, pas forcément mérité, suite à une bousculade avec Sanz, qui "joua bien le coup" (tellement bien qu'il finit lui aussi par être expulsé en fin de rencontre).


Pour la seconde mi-temps, Nantes se décida donc à défendre. Moullec remplaçant Goussé pour densifier le milieu de terrain avec Da Rocha, et Bagayoko restant seul en pointe. Sur tous les contres, la vitesse de "Baga" faisait des malheurs à la défense troyenne, qui bien souvent ne trouvait le moyen de l'arrêter qu'en faisant faute. Sur un des nombreux coups francs concédés, Moullec trouva Pierre, complètement démarqué, qui envoya le ballon au fond des filets. 2-0 la messe était dite, les Canaris toujours leaders, toujours invaincus à la Beaujoire, et les Troyens repoussés à 7 points. Bon courage, la route est encore longue

Take Care,

vendredi 19 octobre 2007

France - Lituanie (2-0) le 17/10/2007

C'est une Beaujoire comble (36 500) spectateurs qui accueillait les bleus mercredi dernier pour l'avant dernier match des qualifications pour l'Euro. Grosse ambiance donc dans un stade chauffé à blanc où les bleus n'ont de surcroît jamais perdu. L'adversaire du soir avait beau porter les couleurs de l'équipe locale, la ferveur du public pour les bleus était à son comble (si on excepte un petit groupe de courageux – et probablement riches – lituaniens), et les Footix, bien évidemment, de sortie.

Au niveau du match, je dois dire qu'on a longtemps eu peur. Peur que l'indiscutable et écrasante domination des Bleus ne débouche que sur un match nul, pour cause de malchance (2 transversales) ou de maladresse. Heureusement le coaching fut payant et suite à l'entrée de Ben Arfa, Henry inscrit son but "pour le record" et pour donner la victoire à l'équipe de France, avant de récidiver 2 minutes plus tard sur une ouverture de Toulalan. Les anciens canaris, au nombre de trois dans l'équipe, se firent d'ailleurs remarquer positivement. Toulalan et Makelele par un travail énorme dans la récupération et la distribution et Landreau surtout par la chaleur de l'accueil qui lui fut réservé, vu qu'il n'eut pas grand chose à faire durant ce match. A noter également la très belle prestation d'un Ribery très en jambes. Au final, et surtout à cause de ce dénouement heureux, ce fut une bien belle soirée de football.

Take care,

jeudi 18 octobre 2007

Nantes Whisky Club : Soirée du 18/10/07

Je mets un peu de temps pour publier cette note, désolé. Retour donc sur la soirée du 18 octobre dernier, première de l'année pour le Nantes Whisky Club avec trois distilleries relativement peu connues.




Glen Elgin – Officiel 12 ans – 43 %

Commençons par ce Glen Elgin, whilsky originaire du Speyside. La version 12 ans que nous avons dégustée est la seule proposée en embouteillage officiel par la distillerie. Autrement, il faut se tourner vers les embouteilleurs indépendants. Ce malt invite à la dégustation par une belle couleur dorée intense. Le nez est floral et fruité (fruits frais), la bouche est très courte, florale en attache, elle évolue vers le sucré et les saveurs épicées en finale. Une légère amertume persistante et une finale trop courte gâchent malheureusement un peu ce whisky, qui n'a pas de gros défauts mais pas vraiment de personnalité. (Pour info, la bouteille est à 43 euros)




Glen Scotia – Murray Mc David 14 ans 1991 Guigal Hermitage Blanc – 46 %

Un whisky des Lowlands, mais situé près de la mer, ce qui donne a son nez un côté fumé, atténué en cela par le "finish" (ce whisky a été vieilli pendant deux ans dans des futs de côtes du Rhône blanc Hermitage) qui donne un côté vineux. On retrouve le gros travail du fut de finition en bouche, avec une attaque très vineuse, qui laisse entrevoir toutefois le fumé. Vu son prix – 59 euros – pas évident que ce soit une priorité de rentrer ce whisky dans ma cave, mais c'était intéressant de le déguster pour apprécier le travail d'un "finish"




Teaninich – Gordon And McPhail – 14 ans 1991 Connoisseurs Choice – 46 %

Le dernier de la soirée est une distillerie méconnue des Highlands, Teaninich. Un nez suave et léger, qui exhale des arômes de fruits exotiques, de banane et de menthol, ainsi que des agrumes et des fruits plus classiques (pomme, poire). Ces fruits se retrouvent en bouche, accompagnés d'épices, pour nous emmener vers une finale moyenne. Au final, pas désagréable, mais rien qui justifie son prix (51 euros la bouteille)



Malgré le plaisir qu'on a pu avoir à retrouver les membres du club et à faire de nouvelles dégustations, rien de ce qui n'a été dégusté ce soir-là ne m'a transcendé. Pas dramatique, ceci dit, on se rattrapera aux prochaines soirées.



NB : ce sont évidemment mes propres impressions lors d'une unique dégustation, ce qu'on peut lire sur d'autres sites peut être sensiblement différent

jeudi 6 septembre 2007

Les quatre fantastiques et le surfeur d'argent

On continue avec les blockbusters de l'été, et cette fois ci Les Quatre Fantastiques et le Surfeur d'Argent de Tim Story. Que dire, c'est loin d'être un mauvais blockbuster, la réalistation, si elle n'a rien de génialissime est correcte, le scénario sous-exploite un peu, à ce que j'ai pu comprendre, le personnage du surfeur d'argent en le simplifiant à l'extrême, mais l'action est là, et, notamment grâce à la relativement courte durée du film, on ne s'ennuie pas si on est fan des quatre personnages. A noter que l'humour, déjà présent dans le premier opus, semble ici bien renforcé, avec notamment quelques vannes bien senties entre les personnages de la torche humaine et de la chose, les plus réussis du lot. Et puis un petit caméo de Stan Lee, un peu convenu pour une adaptation de Marvel, mais bien sympathique tout de même. Bref, ca n'a rien du film de l'année, c'en est même très loin, mais ca fera passer un bon moment aux fans en manque d'adaptation de comics.

Take care,

jeudi 16 août 2007

Les Simpsons - Le film

Pas vraiment de mauvaise surprise avec l'adaptation télévisée d'une des séries US les plus populaires : Les Simpsons – Le Film. Pas vraiment de bonne non plus, d'ailleurs, le passage au grand écran n'étant ni plus ni moins qu'un épisode dans un format plus long. Le scénario tient la route pendant une heure et quart, et on n'a pas l'impression que l'histoire ait été délayée, c'est déjà ça. Après, on retrouve avec plaisir l'univers des Simpsons : ses blagues classiques, ses parodies, sa critique acide de la société américaine, ses personnages hilarants. Bref, on rit pas mal c'est déjà une bonne chose, et on se s'ennuie pas, ce qui est encore mieux. On pourra regretter toutefois que ce film ne soit pas autre chose qu'un (très) bon épisode des Simpsons plus long que la moyenne, enfin c'est l'été et on ne sera pas trop regardant. Et puis rien que pour Spider Cochon, le film mérite le détour.

take care,

mardi 14 août 2007

Ratatouille



Ayant adoré Les Indestructibles, j'étais plus qu'impatient à la sortie de Ratatouille, le nouveau Pixar signé Brad Bird. Cette histoire, assez farfelue, d'un rat souhaitant devenir cuisinier, était assez prometteuse. Force est de constater que techniquement, Pixar s'améliore de film en film, et même si des sommets avaient été atteints avec Cars, Ratatouille, dans un genre différent nous délivre encore quelques merveilles de cadrages, de textures et d'effets de lumière. Mais évidemment la technique ne fait pas tout et on a vu des films très jolis techniquement être en fait très ennuyeux (Le Monde de Nemo par exemple). Bien heureusement ce n'est pas le cas avec cette dernière livraison qui réussit le tour de force d'être inventive, émouvante, parfois drôle, et à captiver sans doute les enfants, mais aussi les adultes pendant une heure et cinquante minutes. Les détails sont poussés à leur maximum, la reconstitution de Paris, étant par exemple, bluffante.



A noter également plein de clins d'œils au mondes de la grande cuisine et à ses codes, avec notamment des caméos vocaux des chefs Guy Savoy ou du médiatique Cyrille Lignac. Les doublages français sont parfaitement réussis avec la participation de Jean Pierre Marielle, ou de la chanteuse Camille Dalmais, qui interprète aussi la chanson du film. Le talent de Camille fait que cette chanson, sans déparer un film pour enfant, réussit à être émouvant sans être niaise… Ca doit bien faire trente ans que ce n'est pas arrivé dans un produit estampillé Disney… Belle performance.



Enfin bref, il est clair que Ratatouille est une réussite, un beau film pour enfants qui séduira aussi les adultes. Bravo !

FCNA – Clermont Foot (2-2) le 10/08/07

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(Photo extraite du site officiel http://www.fcna.fr/)

Deux points de perdus, voilà ce qu'on peut retenir de la soirée du FCNA ce vendredi 10 août. En effet face au promu clermontois, les Nantais n'ont pas su tuer à temps le suspense dans une rencontre qui leur était promise. La rencontre avait pourtant été très bien entamée pour les jaunes, avec de nombreuses occasions, et au milieu de la première période, Harlington Sherini convertit l'une d'entre elles d'un missile sur coup franc. Clermont réagit et ramena le score à égalité quelques minutes après, mais Nantes, encore une fois par le Zimbabwéen Sherini, reprit l'avantage, encore sur coup franc, mais cette fois ci de la tête. Les Clermontois commettaient de nombreuses fautes, et on se disait que le troisième but, celui du KO, n'était pas loin. Mais il ne vint pas …


Au retour des vestiaires, Nantes joua sur les mêmes bases, mais le ton baissa aux alentours de la 60ème minute, Clermont prenant plus d'assurance et se procurant les plus belles occasions. Une ola incongrue (Nantes ne menait que 2-1, mais surtout était dominé depuis 15 minutes dans tous les secteurs du jeu) parcourut la Beaujoire, mais ce qui devait arriver arriva, Clermont égalisa par l'intermédiaire de Diers rentré quelques minutes plus tôt. Bien dommage pour des Nantais, qui s'ils restent leader à la faveur de leur grosse différence de buts, se font rattraper au nombre de points par des concurrents directs. Une belle occasion gâchée

mardi 31 juillet 2007

FCNA – Stade de Reims (5-0) le 30/07/07

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(photo extraite du site officiel http://www.fcna.fr/ )

Quelle belle soirée pour des débuts en L2 ! Il est vrai que l'opposition n'était pas des plus vaillantes et que Nantes se devait de remporter ce match, mais devant un public fort nombreux, les canaris ont fait mieux que le service minimum (ça devrait plaire à certains), on a même cru, à quelques moments, le fantôme du "jeu à la Nantaise" revenu de l'au-delà, tant les appels, les courses et les dédoublements ont été nombreux.


Scénario idéal (deux buts dans les premiers quarts d'heure de chaque mi-temps, plus un dans les arrêts de jeu), efficacité offensive (doublé, passe décisive, et penalty provoqué pour Bagayoko, Triplé pour l'ex-chômeur Nicolas Goussé), le FCNA a croqué tout cru une autre gloire déchue du football français (il était bon de se dire que les deux clubs sur la pelouse représentaient 15 titres de champion de France à eux deux). Au rayon des bonnes surprises, la belle paire de milieux défensifs, avec un Harlington Sherini impassable, et un David De Freitas extrêmement prometteur et qu'on jurerait par moments sorti de la Jonelière. Egalement à noter un beau boulot coté droit avec le solide (et très bon centreur) Thomas qui semble s'entendre à merveille avec Da Rocha (très acclamé hier soir), quelques réglages semblent nécessaires côté gauche où la paire Maréval – Capoue alignée hier n'a pas eu le même rendement, tout en restant néanmoins largement au niveau de la L2. La charnière centrale (Guillon-Pierre) et Heurtebis dans les buts n'ont pas vraiment pu montrer leur talent tant ils ont été peu sollicités. Quant aux attaquants : la grande classe, espérons que cette efficacité se conserve tout au long de la saison.


Bref, on ne pouvait rêver plus belle entrée en matière, et même si c'est un plaisir de démarrer un championnat ainsi, il est clair que la route sera longue et que beaucoup des formations opposeront une résistance plus ardue que les Champenois. En attendant savourons l'instant présent, et rendez-vous le 10 août à la Beaujoire pour la suite.


Take care,

jeudi 28 juin 2007

Nantes Whisky Club : Soirée du 28/06/07

Auchentoshan – Signatory Vintage 1999 Single Cask Very Cloudy 40%

Trois nouvelles découvertes au programme pour cette soirée de début d'été. Ambiance estivale oblige, le club avait sélectionné un whisky bucolique, l'Auchentoshan, dans une version "Very Cloudy" embouteillée par Signatory Vintage. Le très jeune âge de ce whisky (seulement 6 ans), lui laisse un côté très frais et sucré, très végétal et fruité au nez. La bouche, sirupeuse, peut rappeler un vin cuit, et laisse apparaître des notes d'abricot et de porto. D'un prix tout à fait honnête, 34 euros la bouteille, ce whisky est assez original et pourra séduire même les non-amateurs de whisky à la base.



Talisker - Officiel 18 ans 45,8%

On change tout de suite de calibre avec ce Talisker, en embouteillage officiel mais dans une version plus vieille que le bien connu 10 ans. D'une belle couleur ambre, ce whisky exhale un parfum fumé où l'on peut décerner des odeurs de céréales et de fruits secs. La bouche est également fumée et épicée, sur une impression générale de sucré salé. Le corps est charpenté et la finale persistante. Bref, la qualité est là, sans nul doute, mais il aurait été agréable de le goûter à côté du 10 ans afin de voir si la différence de prix (la bouteille va quand même chercher dans les 64 euros) est justifiée


Lagavullin - Officiel 12 ans Special Release 57,5%

Le degré d'embouteillage de cet autre champion de la tourbe était prometteur. La dégustation l'est tout autant, avec un whisky pas du tout écrasé par l'alcool, dont le nez tourbé (feu de cheminée) et mentholé est une belle invitation à la dégustation. La bouche continue à nous séduire avec des saveurs fumées et épicées. Bref, un bien bon malt, équilibré et classieux.


Merci au club pour la dégustation et à l'année prochaine !

mercredi 30 mai 2007

Nantes Whisky Club : Soirée du 30/05/07

De retour au Nantes Whisky Club pour cette deuxième soirée, pour moi. Celle-ci était consacrée aux bourbons avec une sélection de trois bouteilles. L'occasion aussi d'apprendre des choses sur ce Whiskey américain, originaire du Kentucky, et dont la céréale majoritaire est le mais.




Buffalo Trace

Un classique américain que ce Buffalo Trace, issu de la plus grande distillerie du Kentucky. Ce bourbon est assez peu intéressant au nez, peu défini. Le gout en bouche est bien plus agréable, sucré et épicé. Néanmoins, rien de bien exceptionnel, c'est honnete, sans plus.



Labrot and Graham - Woodford Reserve 5 ans

Un nez ethéré (une arrière odeur de feutre Velleda :) ), complexe et équilibré avec des notes de céréales et de fruits secs. La bouche est fine est précise, le bourbon est sucré et fruité, avec une finale courte et agréable. On a la un excellent bourbon, avec surtout un rapport qualité prix imbattable : 33 € la bouteille (fort jolie de surcroit)



Pappy Van Winkle's , 15 ans , Family Reserve

Sur le papier, et au vu de son prix (56 € tout de même), ce devait être la "star" de la soirée. Je n'ai pas vraiment trouvé que le prix était justifié. Le nez est assez prenant, on y reconnait des notes de céréales et de fleurs. La bouche est charpentée, peut être trop, un peu agressive. On apprécie des saveurs sucrées, mais aussi des fruits secs et des céréales. Cependant, j'ai trouvé que ce bourbon faisait peut être trop "grosse cavalerie" surtout en comparaison avec le précédent dégusté, qui était bien plus fin.



Bref, et si je préfère toujours les malts écossais, cette soirée de dégustation a été une belle façon d'appréhender les bourbons. Vivement la prochaine.



Take Care,

mercredi 25 avril 2007

Nantes Whisky Club : Soirée du 25/04/07

J'inaugure cette nouvelle section de mon blog avec un article sur la soirée d'hier soir au Nantes Whisky Club. Je m'inspire en cela (une n-ième fois :-) ) des articles de Sébastien sur son blog.



Trois Whiskies au programme pour cette soirée : deux Speyside et un Highlands (cependant proche du Speyside). Les puristes me pardonneront sans doute mes impressions de béotien de la dégustation ... Ca s'améliorera au fur et à mesure des soirées. Toutefois les fiches de dégustation mises à disposition par le club permettent de structurer la découverte, c'est très pratique.



Glen Garioch, 15 ans, embouteillage officiel, 43%

Un malt en provenance des Highlands pour commencer. D'un bel or pâle, le Glen Garioch exhale des arômes floraux et végétaux. J'ai trouvé la bouche florale mais un peu plus épicée, avec une agréable impression de sucré-salé. La finale est sèche, et a vrai dire ne m'a pas vraiment convaincu. Un honnête whisky, mais pour le prix (46 euros), je pense qu'il y a des choses plus intéressantes.



Inchgower, 14 ans, Flor and Fauna, 43%

Un malt aux arômes épicés et maltés, une finale assez courte. J'ai été assez décu, surtout que le prix est tout de même conséquent (61 euros la bouteille). On est en droit d'attendre mieux à ce prix là.





Benrinnes, 15 ans, Flor And Fauna, 43%

Le meilleur malt de la soirée, sans problème. Ce Benrinnes, vieilli en fut de sherry, était puissant et charpenté, très épicé et un peu vineux. Malgré sa force, il conservait une très bonne définition des arômes. Le prix est conséquent également (61 euros également) mais cette fois ci, ça les valait sans problème !



Au final, très bonne soirée, dans une ambiance sympathique, qui donne envie de revenir dans ce club sur une base régulière.



Take care,