Jacques Mesrine reste, et restera sans doute assez longtemps, le hors la loi le plus célèbre en France. Plus de 30 ans après sa mort, l'ex-ennemi public N°1 fascine encore et il était inéluctable que le cinéma s'empare de ce mythe. C'est donc Jean-François Richet qui s'est chargé de la réalisation et Vincent Cassel qui a été choisi pour incarner à l'écran le célèbre gangster.
Cette première partie, L'Instinct de Mort, narre la naissance du gangster Mesrine, jusqu'à ses années d'exil canadien. On voit donc peu à peu l'homme basculer dans la violence, le meurtre et le vol, bien que quelques tentatives de rentrer dans le rang apparaissent de temps à autre, le film rend bien compte de cette fascination de Mesrine pour les faits pour lesquels il est devenu célèbre.
Le casting du film est au top, et Vincent Cassel tient sans doute là une de ses meilleurs rôles, l'acteur français donne vie à un Mesrine très crédible, tant dans son côté salaud que dans son côté humain. On assiste vraiment à un "Cassel-Show" pendant deux heures. Il est accompagné de seconds rôles très bons eux aussi : Cécile de France, Gérard Depardieu...
La mise en scène privilégie le côté "divertissement". On sent que le réalisateur a pour modèles les grands films de gangsters américains, et souhaite tourner son Scarface à la française. Alors parfois, on aurait souhaité un peu plus de crédibilité, comme dans la scène d'attaque de la prison, mais force est de constater que ce parti pris donne une redoutable efficacité au film, qui est rythmé et énergique. On notera également une utilisation "De Palmesque" du split-screen, souvent à bon escient, et encore une fois au service de l'efficacité. Le parti pris "politique" du film est aussi assez vite dévoilé, Richet reprenant par exemple via sa mise en scène le combat de Mesrine contre les quartiers de haute sécurité. Globalement, ce premier épisode donne une image bien positive du gangster, bien aidé en cela par le charisme de Vincent Cassel, on attend de voir si la suite permettra de nuancer le personnage, car Mesrine n'est pas Tony Montana ou un autre héros de fiction. On notera également une bande son de qualité, composée par Marco Beltrami.
La mise en scène privilégie le côté "divertissement". On sent que le réalisateur a pour modèles les grands films de gangsters américains, et souhaite tourner son Scarface à la française. Alors parfois, on aurait souhaité un peu plus de crédibilité, comme dans la scène d'attaque de la prison, mais force est de constater que ce parti pris donne une redoutable efficacité au film, qui est rythmé et énergique. On notera également une utilisation "De Palmesque" du split-screen, souvent à bon escient, et encore une fois au service de l'efficacité. Le parti pris "politique" du film est aussi assez vite dévoilé, Richet reprenant par exemple via sa mise en scène le combat de Mesrine contre les quartiers de haute sécurité. Globalement, ce premier épisode donne une image bien positive du gangster, bien aidé en cela par le charisme de Vincent Cassel, on attend de voir si la suite permettra de nuancer le personnage, car Mesrine n'est pas Tony Montana ou un autre héros de fiction. On notera également une bande son de qualité, composée par Marco Beltrami.
Bref, ce premier volet du dyptique est assez prometteur, et nous laisse bien en haleine pour voir la suite, où j'espère voir à titre personnel le personnage un peu déboulonné de son piédestal. Le parti pris "action" décevra peut être ceux qui souhaitaient plus de réalisme, mais force est de constater qu'il donne au film un coté très vivant.