Le film Mesrine ayant été, de par sa durée, découpé en deux parties, pas mal des critiques que j’ai pu lire sur ces deux parties, s’appliquaient à les comparer… Un peu étrange quand on sait qu’il s’agit d’un seul et même film, ça n’aurait sans doute pas été fait si le film avait été d’un seul tenant. Après avoir vu (enfin) cette seconde partie, j’avoue que je ne comprends pas trop les critiques qui encensaient la première partie pour descendre en flèche la seconde (ou l’inverse, j’ai lu les deux). L’ennemi public numéro 1 est dans la droite lignée de L’instinct de Mort, on s’intéresse cette fois ci aux dernières années de la vie de Mesrine, en particulier ses deux évasions spectaculaires, et quelques scènes cultes passées dans la légende du gangster, comme l’arrestation au champagne par le commissaire Broussard, ou l’achat de la clé des menottes par Mesrine à un fonctionnaire corrompu, achat révélé au grand jour devant le tribunal au cours de son procès.
On sent dans cet épisode Mesrine devenir de plus en plus sur de lui, mais aussi de plus en plus sur de son destin et de sa fin probable. Cassel y est dans la droite lignée de sa performance de la première partie, cabotin comme il faut pour incarner le gangster. Il y est secondé de manière assez formidable par Matthieu Amalric, complice d’évasion et par une Ludivine Sagnier qui est toujours au top pour interpréter des filles vulgaires. Le seul point noir concerne la présence de Gérard Lanvin, grimé et affublé d’un faux accent du sud, pour interpréter Charlie Bauer, on n’y croit pas 5 minutes, et avec tout le respect que j’ai pour Gérard Lanvin, ce rôle est tout bonnement raté.
Au final, ce diptyque est tout de même quelque chose d’assez rare dans le cinéma français : un film ambitieux, maîtrisé et réussi, c’est suffisamment rare pour être remarqué.
On sent dans cet épisode Mesrine devenir de plus en plus sur de lui, mais aussi de plus en plus sur de son destin et de sa fin probable. Cassel y est dans la droite lignée de sa performance de la première partie, cabotin comme il faut pour incarner le gangster. Il y est secondé de manière assez formidable par Matthieu Amalric, complice d’évasion et par une Ludivine Sagnier qui est toujours au top pour interpréter des filles vulgaires. Le seul point noir concerne la présence de Gérard Lanvin, grimé et affublé d’un faux accent du sud, pour interpréter Charlie Bauer, on n’y croit pas 5 minutes, et avec tout le respect que j’ai pour Gérard Lanvin, ce rôle est tout bonnement raté.
Au final, ce diptyque est tout de même quelque chose d’assez rare dans le cinéma français : un film ambitieux, maîtrisé et réussi, c’est suffisamment rare pour être remarqué.
1 commentaire:
LOL pour la remarque sur L.Sagnier, mais faut avouer que c'est bien vrai :-)
D'accord aussi sur Lanvin et l'accent... terrible... :-(
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