Une nouvelle fois, avec Wall E, Pixar a réussi son coup. Encore un chef d'oeuvre, le deuxième de suite après Ratatouille. Cette fois ci point de rat cuisinier, mais une superbe fable de science-fiction, une histoire d'amour un surtout quasiment un pamphlet contre les dérives de la société de consommation, et une dénonciation des dérives du modèle consumériste et de son impact sur l'environnement. Le propos est osé (et un peu aussi ambigu quand on voit la tonne de produits dérivés estampillés du sigle du petit robot), et passera sans doute au dessus de la tête de pas mal des enfants qui iront voir le film, car Wall E, comme tous les Pixar mais peut être plus encore, est un film qui possède plusieurs niveaux de lectures et peut ainsi sans problème être apprécié par des adultes. De peu improbable entre deux robots. Mais Wall E n'est pas que cela. C'est nombreuses références, au cinéma (2001, l'odyssée de l'espace, E.T., Hello Dolly), à la culture geek (Wall E fait le bruit d'ouverture d'un Mac quand il est rechargé, EVE a été designée par le createur de l'Ipod), font que l'adulte y trouvera tout a fait son compte. L'histoire n'est pas du tout mièvre, et fait la part belle à l'émotion - oui on peut être ému par des robots. La plupart des gags sont essentiellement visuels, et Pixar se situe là aussi bien au dessus de la mêlée des autres films d'animations, qui ne sont basés que sur des dialogues humoristiques déclamés par des acteurs célèbres en général. La première demi-heure et quasi-muette et certaines des situations font penser à du Chaplin, ni plus ni moins.
Qu'ajouter à ce concert de louanges ? Que la réalisation technique repousse une fois encore les limites de ce que l'on peut imaginer (de superbes effets de lumières qui rappellent ceux de Cars, par exemple). Que la musique, pour partie co-signée par Peter Gabriel pour deux des plus beaux thèmes du film et le génial générique de fin, est superbe. Que le film est précédé d'un excellent petit court métrage qui nous rassure sur les qualités de la génération montante de chez Pixar. Tout cela à la fois, oui. Il semblerait bien que Wall E soit un incontournable à aller voir cet été, ne le manquez pas.
Qu'ajouter à ce concert de louanges ? Que la réalisation technique repousse une fois encore les limites de ce que l'on peut imaginer (de superbes effets de lumières qui rappellent ceux de Cars, par exemple). Que la musique, pour partie co-signée par Peter Gabriel pour deux des plus beaux thèmes du film et le génial générique de fin, est superbe. Que le film est précédé d'un excellent petit court métrage qui nous rassure sur les qualités de la génération montante de chez Pixar. Tout cela à la fois, oui. Il semblerait bien que Wall E soit un incontournable à aller voir cet été, ne le manquez pas.
2 commentaires:
Comment ne pas approuver ce concert de louanges. Pixar signe avec Wall-E son troisième chef-d'œuvre (les deux autres étant les indestructibles et Ratatouille). Ce film est un émerveillement, et tout particulièrement la première partie. Sinon je trouve bien que la bande annonce ne montre quasiment rien de l'essentiel du film (contrairement à 95 % des bandes annonces actuelles) et laisse ainsi un maximum de surprises à découvrir en salle. Pour finir, chapeau aussi au soin apporté pour le générique de fin. Pixar est grand et reste le maitre incontesté de l'animation des années 2000.
Le premier Pixar qui me fait envie depuis Toy Story I & II dont je suis fan. Je le verrai donc certainement... en DVD... (Oui je suis un hérétique mais le cinoche me gonfle...)
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