Clint Eastwood est un des réalisateurs dont le cinéma m'émeut le plus. Et Gran Torino n'échappe pas à la règle, et est clairement le premier chef d'oeuvre que j'ai pu voir en cette année 2009. Pour, sans doute, son dernier film en tant qu'acteur, Clint Eastwood se met en scène dans un personnage ambigu, à l'image de sa carrière, moitié vétéran ronchon et raciste, moitié grand coeur (de toute façon un homme qui a un labrador ne peut pas être totalement mauvais). Le film joue vraiment sur cette dualité du personnage, à la fois très sûr de lui, et dans le même temps rongé par ses vieux démons. On a aussi le droit, encore une fois, à une belle parabole sur la rédemption, et le dénouement du film tourne dans les têtes plusieurs jours durant.
La réalisation est de facture classique, Eastwood n'a jamais été un innovateur au niveau mise en scène, mais en même temps ce n'est pas ce qu'on lui demande. On a toutefois une photographie très soignée, et un rythme de mise en scène qui réserve quelques beaux passages. Eastwood acteur est assez terrassant, on est sans cesse partagé entre l'envie de lui mettre des baffes, quelques rires quand son personnage, dont le trait est forcé, en fait un peu trop, et évidemment l'empathie qui se fait de plus en plus forte au fur et à mesure que le film avance. On notera également que les seconds rôles s'en sortent aussi très bien, Christopher Carley dans le rôle du prêtre notamment.
Bref, le film est un uppercut, Eastwood ne se réinvente pas, mais fait avec ce film une magnifique synthèse de ses thèmes de prédilection. Et dire que ça a été boudé à Cannes et aux Oscars ...
La réalisation est de facture classique, Eastwood n'a jamais été un innovateur au niveau mise en scène, mais en même temps ce n'est pas ce qu'on lui demande. On a toutefois une photographie très soignée, et un rythme de mise en scène qui réserve quelques beaux passages. Eastwood acteur est assez terrassant, on est sans cesse partagé entre l'envie de lui mettre des baffes, quelques rires quand son personnage, dont le trait est forcé, en fait un peu trop, et évidemment l'empathie qui se fait de plus en plus forte au fur et à mesure que le film avance. On notera également que les seconds rôles s'en sortent aussi très bien, Christopher Carley dans le rôle du prêtre notamment.
Bref, le film est un uppercut, Eastwood ne se réinvente pas, mais fait avec ce film une magnifique synthèse de ses thèmes de prédilection. Et dire que ça a été boudé à Cannes et aux Oscars ...
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