Une compilation de trois moyens métrages de trois réalisateurs autour de la ville de Tokyo et tournés au sein de la capitale japonaise.
Interior Design de Michel Gondry
Sans doute celui que j'ai préféré des trois. On retrouve l'univers poétique de Gondry, sans doute un peu plus "sage" que lors de ses longs métrages. Quoi qu'il en soit, cette partie est très bien réalisée, très "japonaise" est fort agréable à suivre. On tourne autour d'un couple dont le mari est un réalisateur bricoleur - tiens tiens, comme les vidéastes de Be Kind, Rewind, ou le Stéphane de La science des rêves - et dont la femme a du mal à s'adapter à Tokyo. Le final (que je ne révèlerai pas) est assez bien trouvé, et très poétique.
Merde de Leos Carax
Interior Design de Michel Gondry
Sans doute celui que j'ai préféré des trois. On retrouve l'univers poétique de Gondry, sans doute un peu plus "sage" que lors de ses longs métrages. Quoi qu'il en soit, cette partie est très bien réalisée, très "japonaise" est fort agréable à suivre. On tourne autour d'un couple dont le mari est un réalisateur bricoleur - tiens tiens, comme les vidéastes de Be Kind, Rewind, ou le Stéphane de La science des rêves - et dont la femme a du mal à s'adapter à Tokyo. Le final (que je ne révèlerai pas) est assez bien trouvé, et très poétique.
Merde de Leos Carax
Je connais assez peu ce réalisateur français. Il nous propose ici l'histoire assez barrée, d'un homme-monstre sorti des égouts qui sème la panique dans Tokyo. C'est bizarre, violent, très bien filmé (remarquable plan séquence d'ouverture), et fort bien interprété par Jean Francois Balmer et Denis Lavant. Cependant, malgré la bonne idée de départ, et le côté provocateur indéniable de cette partie, on finit par s'ennuyer un peu, même au bout de trente minutes, ce qui est un peu dommage.
Shaking Tokyo de Bong Joon-ho
Shaking Tokyo de Bong Joon-ho
Ce dernier segment, que j'attendais avec impatience également, m'a à vrai dire un peu décu. On retrouve effectivement la qualité de la réalisation du Coréen Bong Jooh-Ho, mais à vrai dire, j'ai trouvé que l'idée de départ : un hikikomori - personne ayant fait le choix de rester cloître chez elle - tombe amoureux d'une autre hikikomori , était très bonne, et aurait sans doute mérité d'être un peu plus développée sur la longueur. Ici on reste un peu sur sa faim, dommage.
Au final, c'est un peu la déception qui prédomine, comme souvent avec ce genre de films, on a quelques bonnes choses, mais on sent aussi les réalisateurs enfermés dans un carcan. Pas forcément une franche réussite, mais une curiosité pour les amateurs des trois réalisateurs.
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