samedi 29 mars 2008

The Dillinger Escape Plan - Nantes, L'Olympic - 28/03/08


Deuxième concert à l'Olympic de la semaine, c'est assez rare pour être signalé, l'affiche de vendredi dernier regroupait The Dillinger Escape Plan, Poison The Well et Stolen Babies. Attardons nous un peu sur les premières parties. Tout d'abord Stolen Babies, groupe au look gothico-burtonnesque nous livre un métal mâtiné d'ambiances industrielles, d'accordéons et de chant féminin, car le chanteur est une chanteuse. A noter également qu'officie dans le groupe le nouveau batteur de Dillinger Escape Plan, Gil Sharone, qui fera donc deux sets ce soir là. On pourrait, pour résumer, dire que Stolen Babies officie entre Rammstein (pour la musique) et les Dresden Dolls (pour le look, sans toutefois que la chanteuse arrive à la cheville d'Amanda Palmer question charisme). Je ne me permettrai pas de juger Poison The Well sur les quelques titres que j'ai vu ce soir, le style pratiqué étant assez éloigné de mes goûts. D'après le peu que j'ai pu en voir, le groupe m'a paru énergique et bien en place.


Place maintenant à la tête d'affiche de la soirée, The Dillinger Escape Plan. Il s'agissait de mon sixième concert (après le Graspop 2004, une date à St Nazaire en 2005 et trois dates du Gigantour également en 2005), l'occasion d'apprécier l'évolution d'un groupe, qui, s'il a perdu un peu de sa spontanéité et de sa folie, reste toujours très efficace en live. Le groupe a axé sa setlist sur les deux derniers disques : Miss Machine et Ire Works, offrant en guise d'apéritif un "Panasonic Youth" survolté, et a joué un ou deux titres de son premier disque, Calculating Infinity. Un effort tout particulier a été fait au niveau de l'éclairage : en plus des projecteurs traditionnels, des machines à fumée et des écrans de LED ont contribué à créer une ambiance particulière, laissant souvent entrevoir le groupe en ombres chinoises, et alternant avec des passages d'éblouissement intense. Le dernier disque du groupe est apparu fortement apprécié d'un public qui devenait très chaud par moments, notamment au moment des deux "tubes" du dernier disque : "Black Bubblegum" et "Milk Lizard". A noter que le nouveau guitariste Jeff Tuttle semble lui aussi avoir adopté le jeu de scène de Ben Weiman, à savoir "je saute partout tout en jouant des riff complexes" et que le chanteur Greg Puciato possède toujours autant de charisme.

Au final, au bout d'une cinquantaine de minutes de musique chaotique et intense, le groupe nous laisse, sans faire de rappel comme à son habitude. La prestation est de qualité, et il me tarde de revoir le groupe sur une des scènes du festival Hellfest dès le mois de juin.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Haha, tu m'a ris au nez quand j'ai évoqué un Dresden Dolls métal mais tu t'en sers tout de même pour ta comparaison :-) Par contre après réécoute de l'album, je trouve qu'il n'y a pas vraiment de rapport avec Rammstein. Sinon on est a peu près d'accord sur les prestation de PTW et DEP ;-)