jeudi 6 mars 2008

The Mars Volta - 05 mars 2008 - L'Olympia, Paris

Étant fan des Mars Volta depuis leur premier disque (De-loused in the comatorium, sorti en 2003), je n'ai pas raté ce passage à Paris du groupe d'Omar Rodriguez Lopez et de Cedric Bixler Zavala. Pour l'occasion, c'est la superbe salle de l'Olympia qui accueillait le groupe. C'est toujours un plaisir de se rendre dans cette salle à l'acoustique de fort bonne qualité et au cachet remarquable.


Après 2h50 de show endiablé, un constat s'impose. The Mars Volta est un groupe de tueurs en concert. Le groupe nous a offert un concert qui repassait en revue des titres de ses quatre albums, agrémentés de nombreux passages improvisés, planants ou psychédéliques, qui nous font vraiment voyager dans le temps à la grande époque des groupe pour qui la scène était un formidable espace de liberté, comme King Crimson ou Led Zeppelin. Les deux co-leaders du groupe font d'ailleurs penser des Jimmy Page et Robert Plant modernes, tant dans l'apparence que dans l'esprit.

Alors, forcément on pourra par moments décrocher et ne pas adhérer à ces trips. Ça avait été mon cas la première fois que j'avais vu le groupe, mais cela n'a pas été les cas pour ce concert de l'Olympia. C'était aussi l'occasion pour le groupe de nous présenter son nouveau batteur : Thomas Pridgen, un monstre de technique et d'endurance qui a martelé ses fûts sans discontinuer avec une puissance et une précision qui m'ont soufflé. Le dernier album étant basé sur la rythmique, l'apport de ce nouveau cogneur est indéniable sur les qualités "live" de TMV.

Et puis au milieu d'un groupe nombreux, et bigarré (bon nombre d'instruments joués sur scène : cuivres, percussions, claviers, orgues), il y a Omar et Cédric. Le premier nous offrant une prestation guitaristique de haute volée, aussi bon pour reproduire les riffs de tueur des tubes de TMV que pour nous emmener dans son monde, celui de ses expérimentations. Quant au second, il est un remarquable frontman, et même si sa voix n'a pas toujours été au top tout au long des 2h50 (compréhensible au vu de la difficulté de ce qu'il y a à chanter), il assure le show, et nous offre au passage un petit cours de danse rythmée (quand on connait la musique de The Mars Volta, on peut imaginer le tour de force)


Setlist (a peu près dans l'ordre)

  • Roulette Dares (The Haunt Of)
  • Viscera Eyes
  • Wax Simulacra
  • Goliath
  • Ouroboros
  • Tetragrammaton
  • Agadez
  • Cygnus....Vismund Cygnus
  • Aberinkula
  • Drunkship of Lanterns
  • Asilos Magdalena
  • Miranda That Ghost Just Isn't Holy Anymore
  • Day of the Baphomets

2 commentaires:

tiska a dit…

Nous non plus on ne voulait pas louper ce concert! Et franchement, on ne regrette pas! Après presque 30 ans de concerts (Rush, King Crimson, Pink Floyd, Robert Plant, Ange, Alice Cooper,Aerosmith...)on a passé une super soirée à l'Olympia qui restera gravée dans nos coeurs et dans nos tripes! La fosse n'était peut-être pas le meilleur endroit (on entendait mal le saxophoniste) mais grand moment et impressionnés par la durée du show! Heureux de voir de jeunes musiciens de ce niveau et autant de fans! Car à part nos filles,dans notre entourage, ça se bouscule pas.
On ne regrette pas d'avoir fait le trajet(depuis la région lyonnaise), ça valait le déplacement!
On ne se lassera pas de "The Mars Volta"!
Nadine, Pascal.

Anonyme a dit…

Très bon concert pour ma part même si j'admets avoir un peu décroché par moments quand ça part dans de longues impro. Mais bon, c'est les Mars Volta, on ne peut pas vraiment dire qu'on était pas prévenu :-) Avec quelques jours de recul j'ai donc le sentiment de ne pas avoir apprécié le concert à sa juste valeur. Il faudra donc prévoir la prochaine fois d'arriver en forme et ne pas avoir galopé dans Paris toute la journée...