mercredi 19 mars 2008

Be Kind, Rewind

Je ne suis pas un inconditionnel de Michel Gondry (son premier film, Eternal Sunshine of The Spotless Mind, m'avait partiellement déçu), mais j'aime beaucoup la poésie et le côté "bricolage" que le réalisateur français arrive à insuffler dans ses films. Et puis je suis très amateur de Jack Black, ça me faisait une seconde bonne raison d'aller voir le film.

Verdict : Gondry s'améliore de film en film. Dans un registre de pure comédie, a partir d'un plot un peu absurde (les cassettes vidéos d'un vidéoclub se retrouvant effacées par accident, les deux tenanciers décident de tourner des remakes avec les moyens du bord), Gondry a bricolé de toutes pièces une comédie top niveau. Le film rend hommage à plusieurs classiques du cinéma d'entertainement, via des remakes inventifs et hilarants (voir pour cela le remake de Ghostbusters). On voit la que Gondry connaît et respecte le cinéma dans tout ce qu'il a de plus beau, et cette démarche est touchante pour l'amateur de cinéma que je suis.

De plus, le casting est excellent, avec un hilarant et déjanté Jack Black en tête contrebalancé par le côté plus calme de Mos Def. Si on ajoute les excellents seconds rôles que sont Mia Farrow ou Danny Glover, sans oublier le clin d'œil que constitue l'hilarant cameo de Sigourney Weaver, on obtient une distribution à la hauteur de la qualité du film.

Humour, hommage aux classiques, poésie, bricolage, tous les ingrédients qui rendaient La science des rêves remarquable à mes yeux sont encore là. Michel Gondry monte en puissance et mène une carrière de plus en plus intéressante.

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