mardi 29 avril 2008

Shine A Light

J'ai toujours été fan des Rolling Stones, c'est même je crois avec ce groupe que je me suis intéressé de plus près à la musique lorsque j'étais adolescent, et encore avec eux que j'ai fait mes premiers gros concerts (en 1995 et en 1998). Quant à Martin Scorsese, j'avoue ne pas être un grand spécialiste mais quelques films comme Les Affranchis ou Raging Bull sont bien ancrés dans ma mémoire. C'est donc avec un plaisir non dissimulé que je suis allé voir Shine A Light, qui est en fait un concert des Rolling Stones (donné au Beacon Theater à New York) filmé par Scorsese. Après une courte introduction où l'on aperçoit la préparation du concert et le stress "Woody Allenien" de Scorsese a propos de la setlist, c'est parti pour deux heures de concerts, entrecoupées simplement de quelques extraits d'interviews "d'époque"... Force est de constater que les Stones n'ont pas perdu de leur énergie sur scène, surtout dans une petite salle, et ce même s'ils sont secondés par des talentueux musiciens de session. Voir Richards démarrer le riff de "Jumping Jack Flash" file toujours la chair de poule. On a au programme outre quelques tubes, joués en début et en fin de show, pas mal de titres rares qui satisferont l'amateur éclairé des Stones. Trois invités viennent sur scène pousser la chansonnette : Jack White des White Stripes pour un duo avec Jagger, le bluesman Buddy Guy, et la sulfureuse Christina Aguilera. Au final, les deux heures passent très vite, et ce film offre une possibilité que peu de monde peut avoir aujourd'hui : voir les Stones aux premières loges.

Niveau réalisation, chapeau bas pour l'équipe de Scorsese qui et au top, on suit au plus près les musiciens, sans pour autant avoir l'impression de les déranger. Les angles de caméras sont nombreux et inventifs, on est clairement au dessus d'un DVD de concert de base. Je serai plus réserver sur le son, correct dans l'ensemble, mais le fait de surmixer d'un coup le musicien filmé, lors d'un solo par exemple, est assez déroutant... Ceci dit, la salle où je l'ai vu diffusait la bande son à un volume sonore assez élevé, ce qui renforçait l'immersion et l'impression d'être au premier rang d'un concert.


Je pense que Shine a Light pourra combler le fan des Rolling Stones, tout comme celui de Scorsese, la qualité étant indéniablement là... Le témoignage d'un groupe qui assure toujours sur scène malgré les années !

dimanche 27 avril 2008

FC NANTES - MONTPELLIER (1-1) le 25/04/08



Enfin la montée ! Après une saison au purgatoire, Nantes retrouve enfin le rang qu'il n'aurait jamais du quitter et donc sa place en L1. Les Canaris devaient s'imposer (ou bien Troyes ne pas gagner) pour assurer la place à l'étage supérieur. C'est donc pleins de bonnes intentions que l'équipe, organisée autour d'un David De Freitas qui fêtait là son 300ème match de L2, attaqua la première période, mettant en place le siège de la cage montpellieraine. Les occasions furent nombreuses, un but (refusé pour hors jeu) fut même marqué, mais les deux équipes rentrèrent au vestiaire sur un score encore vierge.



Dès la reprise, Nantes attaqua pied au plancher et trouva tout de suite la faille sur un très joli but de David De Freitas. Le FCN faillit ensuite faire le break par Poulard, qui trouva le poteau. Le match à Troyes étant fini (et Troyes n'ayant pas gagné), les "on est en ligue 1" commencèrent à descendre des tribunes. Ceci déconcentra peut être un peu les joueurs, car la fin de match fut plus difficile et sur un erreur de marquage, Lacombe put marquer sur un magnifique lob pour arracher l'égalisation. Le Havre ayant gagné dans le même temps, ça rend l'obtention du titre de L2 quasiment impossible, mais qu'importe, l'essentiel était de retrouver la L1. Reste trois matches en fin de saison pour prendre un peu de plaisir, et à l'an prochain en Ligue 1 ! M'est avis qu'on reverra donc un peu plus de football sur ce blog !

vendredi 11 avril 2008

Nantes Whisky Club - Soirée du 10-04-08

Bushmills 1608 - 46% (Embouteillage Officiel)
Un blend haut de gamme pour commémorer les 400 ans de la distillerie Bushmills, la plus vieille distillerie du monde. Cette version spécial m'avait vraiment plu au Whisky Live l'an dernier, aussi j'ai pas mal insisté auprès des membres du Nantes Whisky Club pour qu'ils le proposent à la dégustation. Je dois dire que la seconde dégustation de ce whisky m'a moins convaincu que la première, même si on a affaire à un produit de qualité, 68 euros me semblent un peu excessif au vu de cette seconde dégustation (comme quoi , en fonction des périodes, l'avis qu'on peut avoir sur un whisky varie fortement). Le nez est fin et suave, exhalant des arômes sucrées et de céréales. On découvre une bouche fine et équilibrée, mais où l'on a du mal à discerner clairement des arômes, mis à part quelques notes d'abricots secs et de caramel. La finale est moyenne, assez suave, Bushmills oblige, et offre des notes de chocolat noir. La qualité est là , mais cette seconde dégustation m'a fait me rendre compte que le gap avec un produit comme le Black Bush, quasiment trois fois moins cher, n'est pas si élevé.


Rosebank 15 ans- 46% - Embouteillage Indépendant Aberdeen Distillers
C'est un petit embouteilleur indépendant, pas vraiment renommé, qui nous offre cette version du Rosebank, distillerie des lowlands en sommeil depuis 1993. Une couleur étonnament pâle pour ce whisky, qui propose un nez suave et ample, où l'on discerne de forts arômes de miel. La bouche est agressive et complexe, et nous emmène sur des saveurs sucrées, et un arrière gout de noisette, on y retrouve également le miel qu'on a pu trouver au nez. Le gros point noir de ce whisky est son amertume, qui se retrouve encore plus à l'ajout d'une goutte d'eau. On a donc un whisky qui pourrait contenter certaines personnes, mais pour ma part, vu son prix élevé (68 euros), je passerai mon tour.

Fettercairn 17 ans 1989 - 55.4% - Embouteillage Indépendant Blackadder
Encore un embouteilleur et une distillerie assez confidentielles, mais cette fois ci pour un whisky brut de fut, et même "raw cask" ce qui signifie qu'aucune filtration n'est effectuée (et qu'on retrouve donc un dépot en fond de bouteille). Là encore, un whisky assez clair, jaune paille, qui offre un nez léger (eut égard à ses 55.4% d'Alcool) et sec, où l'on peut noter une pointe de fumée, mais aussi très distinctement des arômes de pêche et d'abricot. La bouche est puissante, complexe et équilibrée. On y retrouve les fruits, mais cette fois il faut plus chercher du côté de l'abricot sec. Egalement une légère amertume qui rappelle l'amande amère. Le corps est sucré et charpenté et débouche sur une finale persistante et un peu sèche. Fait étonnant, le verre vide exhale très nettement une odeur de chocolat amer. Un bien beau whisky, et les amateurs prêts à investir les 83 euros que coûte la bouteille risquent de ne pas être décus.

mercredi 9 avril 2008

Freyrdaam - Les photos

En complément du petit compte rendu du concert de Freyrdaam la semaine dernière, voilà quelques photos, fournies par l'organisateur (et néanmoins ami) , Joss. Enjoy !
L'affiche du concert ! Inrattable !

Le dit café du pont, haut lieu des concerts à St Malo de Guersac

Nico et Djiss en pleine action !
Djiss, concentré, essaie de passer un accord difficile
(comment ca c'est un ré majeur ?)

dimanche 6 avril 2008

Freyrdaam - Le café du Pont, St Malo de Guersac, le 05/04/08


Une fois n'est pas coutume c'est une toute petite salle de concert qui fait l'objet d'une chronique de ce blog. Le café concert "Le Café du Pont", à Saint Malo de Guersac, n'est pas très célèbre, et sans le passage du groupe Freyrdaam, nul doute que je n'aurai jamais eu l'occasion d'y mettre les pieds. C'est par contre l'une des deux salles que le groupe avait choisi pour deux dates de sa "tournée mondiale en Loire Atlantique". Je n'ai pas encore eu le temps de détailler ici ou là tout le bien que je pense de leur premier album, La Trève, habile mélange de musique d'inspiration médiévale et mâtinée de sonorités celtiques, portée à bout de bras pas la très belle voix de Nicolas et les arpèges et accords acoustiques de la guitare de J.C. C'était donc un réel plaisir d'apprécier en live la musique des deux "Freyr", tant la voix de Nicolas, qui a assuré à 100% malgré le fait qu'il était visiblement fatigué et malade, que le jeu de guitare travaillé et efficace de J.C.,quand il n'est pas virtuose, par exemple sur les inspirations hispanisantes du titre "Le Cavalier".

Seule petite ombre au tableau, un public, connaissances mises à part, pas vraiment réceptif et surtout pas très respectueux du duo. On se dit que dans certaines situations, il faut avoir la foi et surtout une bonne dose de self control ! Malgré cela le groupe nous a livré un set en trois parties, comprenant des titres de leur premier album, des titres inédits , des reprises (Polnareff, Brel) et des extraits de leur démo. Final réussi avec le très énergique titre "Le Clan", puis deux reprises de Jacques Brel : "La bière" (qui a recu un beau succès, même auprès des irrespectueux suscités) et "Amsterdam" , qui a vu le patron du troquet sortir l'accordéon pour accompagner le groupe pour le final.

En définitive, une bien bonne soirée. Je vous encourage à aller voir le groupe s'il passe près de chez vous. Pour plus d'infos vous pouvez consulter leur blog ou leur myspace (et découvrir par là même quelques titres)

mardi 1 avril 2008

The Djarjeeling Limited

Je suis assez amateur des films que j'ai pu voir de Wes Anderson, notamment The Royal Tanenbaums, Rushmore et The Life Aquatic. C'est donc avec un a-priori assez positif que je suis entré dans la salle pour The Djarjeeling Limited, d'autant que le casting promettait d'être la hauteur : Owen Wilson, Adrian Brody et Jason Schwarzman, plus des petits rôles de Nathalie Portman, la grande Anjelica Huston (déjà dans les bons coups sur les précédents films de Wes Anderson) et un caméo pour un scène de Bill Murray. Sur le plan du casting pur, le film ne m'a pas déçu. Il offre une galerie de personnages touchants et étranges comme seul Wes Anderson peut en proposer. On ajoutera à cela que le style du réalisateur, reconnaissable dès les premières scènes est encore bien présent. On se trouve bien, non seulement dans un train qui traverse l'inde, mais à bord d'un des films de Wes Anderson. On notera l'utilisation d'une bande son décalée, écho à celle de The Life Aquatic.

Mais, bizarrement, la mayonnaise n'a pas pris. Bizarre ! Alors que tous les ingrédients pour que ca me plaise étaient présents, j'ai eu du mal à rentrer dedans, la faute sans doute à un scénario un peu confus. Au final, je retiendrai de ce film quelques belles scènes burlesques et poétiques, le court métrage prélude au film, ainsi sans doute qu'une envie de le revoir dans quelques mois afin de voir si un second visionnage me fait plus accrocher. A approfondir, donc !