vendredi 11 avril 2008

Nantes Whisky Club - Soirée du 10-04-08

Bushmills 1608 - 46% (Embouteillage Officiel)
Un blend haut de gamme pour commémorer les 400 ans de la distillerie Bushmills, la plus vieille distillerie du monde. Cette version spécial m'avait vraiment plu au Whisky Live l'an dernier, aussi j'ai pas mal insisté auprès des membres du Nantes Whisky Club pour qu'ils le proposent à la dégustation. Je dois dire que la seconde dégustation de ce whisky m'a moins convaincu que la première, même si on a affaire à un produit de qualité, 68 euros me semblent un peu excessif au vu de cette seconde dégustation (comme quoi , en fonction des périodes, l'avis qu'on peut avoir sur un whisky varie fortement). Le nez est fin et suave, exhalant des arômes sucrées et de céréales. On découvre une bouche fine et équilibrée, mais où l'on a du mal à discerner clairement des arômes, mis à part quelques notes d'abricots secs et de caramel. La finale est moyenne, assez suave, Bushmills oblige, et offre des notes de chocolat noir. La qualité est là , mais cette seconde dégustation m'a fait me rendre compte que le gap avec un produit comme le Black Bush, quasiment trois fois moins cher, n'est pas si élevé.


Rosebank 15 ans- 46% - Embouteillage Indépendant Aberdeen Distillers
C'est un petit embouteilleur indépendant, pas vraiment renommé, qui nous offre cette version du Rosebank, distillerie des lowlands en sommeil depuis 1993. Une couleur étonnament pâle pour ce whisky, qui propose un nez suave et ample, où l'on discerne de forts arômes de miel. La bouche est agressive et complexe, et nous emmène sur des saveurs sucrées, et un arrière gout de noisette, on y retrouve également le miel qu'on a pu trouver au nez. Le gros point noir de ce whisky est son amertume, qui se retrouve encore plus à l'ajout d'une goutte d'eau. On a donc un whisky qui pourrait contenter certaines personnes, mais pour ma part, vu son prix élevé (68 euros), je passerai mon tour.

Fettercairn 17 ans 1989 - 55.4% - Embouteillage Indépendant Blackadder
Encore un embouteilleur et une distillerie assez confidentielles, mais cette fois ci pour un whisky brut de fut, et même "raw cask" ce qui signifie qu'aucune filtration n'est effectuée (et qu'on retrouve donc un dépot en fond de bouteille). Là encore, un whisky assez clair, jaune paille, qui offre un nez léger (eut égard à ses 55.4% d'Alcool) et sec, où l'on peut noter une pointe de fumée, mais aussi très distinctement des arômes de pêche et d'abricot. La bouche est puissante, complexe et équilibrée. On y retrouve les fruits, mais cette fois il faut plus chercher du côté de l'abricot sec. Egalement une légère amertume qui rappelle l'amande amère. Le corps est sucré et charpenté et débouche sur une finale persistante et un peu sèche. Fait étonnant, le verre vide exhale très nettement une odeur de chocolat amer. Un bien beau whisky, et les amateurs prêts à investir les 83 euros que coûte la bouteille risquent de ne pas être décus.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Globalement en phase avec tes notes de dégustation. Peu convaincu par les deux premier, le Fettercairn m'a bien séduit avec ses arômes très variés et assez marqués (pain d'épice et chocolat). Pas forcément près à débourser les 80 euros qu'il coûte mais c'est assurément un excellent whisky.

Seb a dit…

Au vu de vos avis, je serai vraiment curieux de goûter au Fettercairn !

Merci pour vos commentaires de dégustation... !

Anonyme a dit…

Concernant le Bushmill 1608, j'ai fait la comparaison avec le black bush et pour moi le gap est quand même sacrément important.
Il a fait l'unanimité chez ma femme et mon père en comparaison qui ne sont pas des aficionados du whisky!